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Muy Brazil

2 août 2007

rapide et sommaire abécédaire du Brésil

A comme Axe (prononcez Aché, sinon on croira que vous parlez de deo, quand on est français mieux vaut éviter, nous avons chacun nos réputations…) :

Musique du nordeste , savant mélange de rythmes africains et avec de petites boites à rythmes électronique. De mon oreille avertie, cela ressemble à du franky vincent en plus jouace (excusez mon oreille musicien assez peu avertie). Au-delà de cela , cette musique est sans doute le meilleure exemple de l’ affirmation d’une culture d’origine africaine dans cette partie du Brésil, musique qui revêt donc un véritable caractère identitaire pour cette région, qui vibre à chaque carnaval au rythme de cette musique.

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B comme Baia

Baia de todos los santos, c’est le nom de cette magnifique baie dans laquelle fut fondée la ville de salvador. Elle fut le siège du gouvernement portugais au XVII avant d être détronée par Rio. Le choix de cet emplacement comme capital peut s expliquer par différents facteurs,  notamment par son emplacement stratégique par rapport à l’Afrique et par rapport à l’emplacement des plantations de cannes à sucre. En effet, cette baie l’une des pointes du triangle, où arrivait esclaves et où repartait le sucre et autres matières premières. Le déclin fut amorcé lors de la découverte de l’or du Minas Gerais, ce qui a déplacé le centre économique et politique, sans oublier les esclaves.

Au-delà de ça, le cadre est simplement paradisiaque, à en faire saliver tous les marins effectuant la fameuse route du rhum, avec des plages magnifiques tout simplement où viennent se faire dorer la pilule de nombreux touristes du monde entier.

Un cadre paradisiaque où s’est passé l’une des plus grandes tragédies de l’histoire de l’humanité.

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C comme Capoeira.

Art martial brésilien d’origine africaine. Deux écoles : l’angolaise et la traditionnelle. L’une clairement africaine ou clairement brésilienne. La vérité doit sans doute se trouver entres les deux, au milieu de l’atlantique dans les bateaux négriers qui sur lesquels étaient entassés la « marchandise ». Il est à noter que une fois livrés, les esclaves étaient séparés selon leurs origines afin de ne pas permettre une éventuelle insurrection comme dans le cas des indiens qui parlaient la même langue et donc qui étaient en mesure de s’organiser. Surveiller et contrôler devait donc passer par une nécessaire division et éclatement des divers groupes ethniques.

La capoeira qui se pratiquait pendant longtemps clandestinement était une façon de se regrouper autours d’une pratique originelle et ancestrale, ce qui a permis l’instauration d’une véritable culture afro-brésilienne, et donc la naissance d’un sentiment d’émancipation.

La capoeira est aujourd’hui un art martial reconnu et pratiqué de façon très large et fait parti intégrant de la culture brésilienne. Le son du  berimbau raisonne aujourd’hui aux 4 coins du Brésil, je crois même l’avoir entendu dans diverses parties d’Amérique du sud. La capoeira au-delà du simple art martial revêt une dimension symbolique très importante par rapport au passé colonial de ce continent.

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D comme Démesure.

Il faut s’arrêter à Sao Paulo. Nombres de touristes ne font que prendre leur avion dans ce qui est la troisième métropole de cette planète. C’est une ville fascinante si on prend la peine de la regarder, au moins du coin du hublot. Cette ville faite de tours et d’avenues à 4 voies est une pieuvre titanesque digne des pires cauchemars du capitaine Némo qui s’étend sur plus de 80 Km de long et de larges. Voir cette agitation, c’est regarder dans les yeux la démesure propre au Brésil mais aussi je pense à de nombreux pays en développement. On s’y sent tout petit et étranger au gigantesque  mouvement perpétuel qui agite la ville. Ce mouvement qui fait que chaque jour, ces pays avancent et se développe de façon simplement hallucinante. Il n’ y a qu’ a voir le nombre de grues, le nombre d’avions, le nombre d’hélicoptères dans le ciel.

Simplement renversant.

E comme Eglises (avec un grand S)

Traverser une ville brésilienne pour un européen a quelque chose d’assez interloquant. Personne ne peut ne pas au coin d’une rue apercevoir l’une des nombreuses églises nouvelles qui poussent comme champignons à chaque coin de rue. Advantistes du 7° jour, nouvelle confrérie de jésus, neus deus, que ce soit dans les beaux quartiers ou dans un local reculé des favelas, que soit au cœur des villes ou au fin fond des campagnes, qu’elles soient illuminées de milles néons ou simplement indiquées au moyen de simples enseignes en bois peintes à la peinture noire, elles sont omniprésentes.

Il faut croire en Dieu au Brésil, peut importe dans lequel. Cette approche doit cependant faire pas mal de cheveux blancs à ceux qui jusqu’à présent en avait le monopole: l’Eglise catholique. Finalement tout se libéralise, même le marché de la foi. Une lueur d’espoir pour le vatican tout de même, le monopôle des cheveux blancs, malgré les dernières offensives de l’oréal en matière de lotions capillaires, ne parait pas menacé.

F comme Favela

La favela est le terme générique qualifiant l’habitat pauvre au Brésil. Il s’agit généralement de petits bâtiments d’un ou deux étages construits avec des matériaux en durs (briques et ciment). La voierie est généralement inexistante ou très sommaire mais d’après les quelques interlocuteurs avec lesquels j’ai pu m’entretenir, chaque foyer est connecté de façon légale à l’eau et l’électricité. La seconde question qui vient alors à l’esprit est celle de la propriété : qui sont les heureux propriétaires des lieux ? La réponse est assez déconcertante dans le sens où il ne semble pas réellement en avoir en soi et surtout les habitants de ces terres.

Ne pas être maître de son lieu (ou simplement reconnu par le droit par quelconque statut) n’est-il pas le meilleur moyen de maintenir au bas de l’échelle une frange non désirable de la population ? Reste que finalement leurs habitants sont cantonnés aux travaux les plus indésirés et les plus indésirables, reste que leurs habitants, si ils n’ont pas le droit au patrimoine doivent cependant payer. Non reconnus par le droit et cependant force de travail, telle est la condition finalement des habitants de ces quartiers de non-droit, puisqu’il n’y en a pas de droit ou du moins celui du plus fort (les gangs). 

L’esclavage a été officiellement aboli au Brésil en 1888. Dans les faits.

G comme Guarana

Si le guarana est à l’origine un fruit consommé par les indiens, il est aujourd’hui un « refrigerente », comprenez un soda très couramment consommé au Brésil. Il se présente sous la forme la plus commune du soda, exactement comme du coca-cola. La comparaison ne s’arrête pas là car la version « zéro » vient de sortir (je vous laisse le soin de m’expliquer à mon retour l’innovation gustative que revêt cette nouvelle appellation). Le guarana possède des vertus énergisantes, c’est très frais.

Guarana est aujourd’hui une boisson appartenant à the coca-cola compagny, qui a dit que spécificités locales ne pouvaient être conjuguées avec globalisation ?

NB : voir aussi la version péruvienne, Inca-Cola d’abord concurrent local avant de devenir simple filiale.

H comme Hécatombe, H comme Humanité

Je ne sais combien d’individus meurent chaque seconde, chaque minute, chaque heure. Je n’ai ni idée de nombre de kilomètres carrés qui chaque jour, chaque semaine, chaque mois disparaissent. Dans un pays si grand comment comprendre que chaque jour des petits paysans rasent la forêt simplement pour subvenir à leurs besoins ? Dans un pays si riche, comment expliquer que chacun ne mangent pas à sa faim ?

Ordre et progrès, telle est la devise du pays. Pour certains, pas pour tous.

I comme Idée

J’avoue nourrir une grande admiration pour ce pays dans le sens où je crois que le proverbe si français selon lequel on voudrait que malgré peu de moyens on arrive à de grandes fins (ce qui selon les dires ma mère s’applique particulièrement à l’éducation nationale). Preuve en est l’éthanol, nom élégant et scientifique plus communément connu sous le nom générique de alcool. L’éthanol, ou alcool, appelons un chat un chat devrait devenir le carburant de l’avenir, preuve en est on le trouve dans toutes les stations services du pays, à terme il est une alternative sérieuse au pétrole et permettrait dans une certaine mesure d’absorber au moins une partie du vide laissé par l’épuisement du pétrole. La cachaça ne fait plus seulement tourner la tête mais aussi les moteurs. Cependant et comme l’expérience le démontre, les mélanges sont à éviter.

Au Brésil, on a des idées et encore mieux on a aussi du pétrole. Le Brésil, terre d’avenir : Stefan Zweig avait raison. 

J comme Jésuite

L’un des grands loisirs lorsque vous êtes en voyage et particulièrement lorsque vous vous prélassez sur une plage, c’est de lire votre bon vieux guide de voyage. A ce titre, je vous fais part de mon expérience longue et assez complète en la matière en vous indiquant que la lecture du lonely planet m’a souvent parru plus pertinente que ce bon vieux routard, malgré ses bonnes blagues à consonance soixantuitarde. Donc une info qui m’ a parru digne d’ intérêt fut le passage sur les jésuites en l’occurrence car à salvador ou dans bien d’autres lieux sur ce vaste continent, les jésuites ont laissé une place indélébile. Les jésuites donc furent envoyé pour évangéliser les indiens, mission on ne peut plus courante en ces temps ancestraux mais ce qui en bon lecteur assidu me parait intéressant ce n’est pas tant leurs fins sinon les moyens par lesquels ils s’y employèrent. Loin de nier l’existence d’une culture indigène propre et originale, les jésuites s’employèrent à faire connaître la religion catholique au travers les cultures locales et non en imposant la leur. Ce qui dénote finalement une vision assez humaniste et loin d’être aussi impérialiste que je ne l’eusse pensé. En effet,  les prêtres jésuites prirent position contre l’esclavage des indiens et s’opposèrent à leur extermination. Ils ne purent cependant pas contrecarrer l’appétit de conquête des bandeiras (pionnier, colons venus de sao paulo) ni aux nouvelles nécessités de la couronne.

Lu dans le lonely planert, c’est un homme politique brésilien dontle nom n’est pas citer, malheureusement : «  sans les jésuites, notre histoire coloniale ne serait guère qu’une succession d’atrocités sans nom. ». Comme quoi il y en a toujours qui voient clair dans le noir. 

K comme Kurosawa

Le propriétaire de l’appartement d’Andréa et de ses collocs (spéciale cassdédi à Yollande) est japonais. Il est avocat pour GOL, l’easyjet continentale, une successtory sud-américaine digne de david copperfield (qui fait parti du conseil d’administration). Il fait parti, ce gentil propriétaire de ce petit million de japonais expatriés au Brésil, en particulier à Sao Paulo. Il est d’ailleurs assez saisissant de s’apercevoir qu’ils sont présent un peu dans tous les domaines et se révèlent d’excellents commerçants et businessmans. Bien que formant une communauté autonome, ils sont parfaitement intégrés et partie prenante de la société brésilienne.

Lors du voyage précédant, j’eus l’occasion de discuter avec d’autres brésiliens d’origine japonaise, si un éventuel retour au japon était possible. Possible oui, mais pour bon nombre d’entres eux, se réintégrer leur paraissait impossible. Deux explications selon eux, la société japonaise les considèreront comme étrangers malgré qu’ils eussent la nationalité, et que de toute façon, ils aimaient trop la vie au Brésil pour avoir à un quelconque moment envie de rentrer.

Comme je les comprends.

L comme Lula

Il est vrai que son élection avait un parfum de révolution, il est vrai que le défi était de taille compte tenu du passé tant spécifique du Brésil et qui lui donne tout son caractère. Mais il existe des vieux démons qui jamais ne disparaissent vraiment tel la corruption et le gâchis. Si bizarrement le premier ne m’apparaît pas si important, dans le sens où ce premier fléau bien que largement condamnable est tellement répandu à tous les étages et dans le temps que le simple fait de n’avoir à son actif aucune affaire de corruption pourrait être une cause de déchéance de la nationalité brésilienne : comme dans de nombreux pays sud américain, la corruption y est généralisée du fait de la faiblesse (absence ?) des mécanismes de contrôle au sein des lois. Ainsi la lutte contre la corruption passe par l’instauration de mécanismes de contrôle et d’institutions dotés de véritables moyens afin de pourvoir à leur mission efficacement. Et effectivement, il faut arrêter de croire que les politiques sont des saints ; car tout le monde sait très bien que la lutte pour la conquête du pouvoir n’a rien à voir avec un tournoi de fléchette.

Non, ce qui me turlupine avec Lula, c’est ce titre d’un journal dans la rue : « Brésil, un pays qui n’apprend pas ». Bien que ce titre eusse fait écho à la catastrophe aérienne survenue il y a peu, j’ai l’impression que cette idée que finalement malgré l’euphorie de sa réélection et le changement qui aurait dû avoir lieu, le pays stagne et les choses ne sont ni pire ni mieux, elles sont pareilles. D’où un sentiment assez généralisé de déception.

Si le Brésil a tout pour être un pays du futur, le passé parfois traîne à sa cheville tel un boulet.

M comme Musique

Parler de Brésil sans parler de musique, c’est comme l’aveyron sans roquefort, ça n’a aucun sens. Vinicious da moraes, Chico Buarque, Gilberto Gil, Antonio « Tom » Jobim sont ici les icônes d’une mélodie qui se veut parmis les plus belles du monde.

Et que dire de ces fêtes où les corps vibrent au son du forro ou de la samba ?? Ici tout le monde dance.

Les musiques actuelles ne sont pas en reste il n’ y qu’à écouter la douce pop de canseï de ser sexy (CSS pour les intimes) ou l’électro trib ale de Bonde do Role mais aussi le rap De Racionais MC. Tout ce qui rentre dans ce pays en ressort encore plus exponentiel !!!!!!

Vous l’aurez compris, la musique au Brésil, je surkiff.

A Rio je suis retourné au Démocratico (démocraticu pour les intimes), un bar de Lapa. Le pouvoir au peuple ou la force de la musique, aux grattes citoyens !!!!!

N comme Navire

Prendre le bateau comme on prend le bus, voilà une des choses assez surprenantes par ici. Pour aller à Niteroy en face de Rio ou pour vous rendre sur une île en face de Baia (Ilha do Mare est ptit paradis, Itaparica aussi mais franchement moins bien) vous vous trouverez dans l’obligation de prendre l’une de ces innombrables embarcations pour vous rendre à bon port.

A bord ça parle, ça rie, ça vit.

O comme « Oh mon Dieu »

C’est ce qu’aurait dit amerigo vespucci, qui par la suite donna son nom à ce continent e n découvrant la baie de paraty petite ville coloniale située entre Sao Paulo et Rio. L’endroit est paisible, beau, enchanteresse. La chance nous a sourit visiblement car ce week-end là nous eûmes la chance de voir la ville se remplir d’eau de mer du fait de la marrée, phénomène naturel que ne cherche pas à contrecarrer les habitants : c’est bon pour le tourisme. Un peu d’histoire, paraty a été pendant très longtemps le point d’où partait l’or du mina gerais et arrivaient les pionniers. Son succès fut de courte durée car la construction d’une nouvelle ne la rendait plus obligatoire sur le trajet aurifère. Le point positif c’est que cela a permis une conservation remarquable de son patrimoine. En tout cas, c’est une étape reposante et agréable, à faire absolument.

P comme Plage

No comment

Q comme Quejao

Spécialité Brésilienne, petit pain fourré de fromage fondu. Remarquable.

R comme RIO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

La plus belle ville du monde, capitale cosmopolite, ambiance caliente caliente si au premier abord, elle parait peu sûre et un peu décrépie, un peu de temps passé à la arpenter entre ipanema et santa teresa, de botafogo à copacabana ; une ville simplement féerique.

S comme

T comme téléphone

U comme Université 

V

W

X

Y

Z

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17 juillet 2007

De retour

Il est des fois où on dit jamais plus avec la tête l' idée contraire. Il y a des fois où on se dit qu'il faut arrêter alors que l'on juste envie de continuer. Il est une fois, il est deux fois le Brésil, ou plutôt les Brésils.

Il est revenu, je suis revenu.

Apres une Breve etape durant les jeux panamericains de Rio. Moi et Andrea filont actuellement vers le nord. Direction Salvador de Baia. Plages, caipi, capoe que du tudo bem.

Nous sommes actuellement a porto seguro. Hier nous etions a vitoria. Ces villes sont assz differentes du sud car on sent une admosphère plus antillaise pour le moins. Vitoria est une ville où sincèrement il est bon de faire étape sans s attarder car les vestiges coloniaux ont laissé place à un foisonnement de tours grises qui ne laisse pas beucoup de plce aux rayons de soleils. Si l'ambience est douce et sereinne néanmoins, je trouve qu une part de magie s est samns doute envolée dans un hamas de poussière. Rêve d un nouveau Bresil, neuf le self made brazil ou juste necessité liée à une explosion démographique ?

Je viens d arriver a porto seguro. Les autres me disent que ca ressemble aux antilles. J en ai aucune idée. Nous sommes venus faire les touristes. Bientôt mes impressions...

Il faut y aller.

Je vous envoie mille et un rayons de soleils de cette onda comme il y en a peu.

PS : bientot les photos

25 janvier 2007

le brésil en tête

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3 janvier 2007

Volver

Après une petite semaine de nouveau à Rio, nous voici de retour a Valparaiso.

Fini les pluies tropicales, les sucos abacaxi, laranja et abacaju, les blagues de tanguy-guy-guy-guy-guy, les grimaces de katell, les pti dej' politiques franco-argentins, les flics surarmés, prison break, la samba, les allers-retours au consulat, bref tout ce qui a fait de notre voyage un périple inoubliable.

Imagem_073 Sucos de banana, morango, kiwi

Le Nouvel An, c'était à Ipanema, les pieds dans le sable, sous une pluie fine, avec 1 245 756 autres personnes, à vibrer au son de Pump It des Black Eyed Peas, de Mas Que Nada de Sergio Mendes...et une bouteille de Pisco Sour à la place de champagne.

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Viva Brasil, viva Chile.

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Prospero Ano Novo.

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Ou pas.

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29 décembre 2006

Un point sur les évènements de Rio

"Journée sanglante a Rio de Janeiro" titrait Libération hier. Il y a eu une vague d'attaques commises par des bandes armées venues des favelas, commandées depuis les prisons par leurs chefs, et qui ont fait deux "descentes" en ville hier;

- le but: 1) faire pression sur le gouverneur qui doit prendre ses fonctions le 1er janvier afin qu'il ne touche pas aux privilèges des caïds emprisonnés; le nouveau gouverneur de l'Etat de Rio de Janeiro a  en effet prévu de serrer la vis sur le système pénitenciaire. 2) répondre aux "milices" composées de policiers, pompiers, etc et qui font des incursions, toujours plus violentes, tous les 12 jours dans les favelas pour tenter d'en reprendre le contrôle aux trafiquants ("Des factions s'unissent contre les milices et terrorisent Rio" publie en une O Globo aujourd'hui, avec son exagération habituelle, Rio n'ayant nullement été "terrorisée").

- les moyens: des commissariats et un hopital mitraillés, des cars brûlés, 16 morts - non pas dans les favelas, mais dans certains quartiers de la ville, notamment les plus riches, comme Ipanema. Il ne s'agit donc pas d'attentats terroristes à proprement parler, mais plutôt de l'exacerbation d'un conflit latent entre les milices/policiers et les trafiquants armés; il s'était passé la même chose a Sao Paulo en 2005, mais plus violemment.

Vendredi matin, la situation semble s'être apaisée, rien à signaler. D'ailleurs, la population a toujours été calme hier, aucune panique ni évacuation. Nous mêmes n'aurions rien su de tout cela sans Internet ou télévision.

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27 décembre 2006

Sao Paulo II

Finalement, Sao Paulo n'est pas si tranquille....j'y (ndlr: francois)  ai appris a mes depends comment me faire voler mon sac a dos en transit a la gare routiere a 6h du mat' au cybercafe par un type assis en face de moi.

d'ou un retour precipite a Rio pour une mission consulat.

youpi un peu de suspense...vais-je pouvoir quitter le territoire bresilien sans mon passeport ?

affaire a suivre

ps: si quelqu'un connait la fin de 1984 de George Orwell je suis preneur, le voleur a eu la delicatesse de me laisser imaginer tout seul la fin de l'histoire. merci.

.

23 décembre 2006

Paranagua :

Donc nous avons mis le cap vers le sud, mais la meteo n est toujours pas clemente avec nous, ete tropical oblige...Qu importe, cette petite ville a 700km au sud de Sao Po commence a distiller son charme meme si les premiers moments furent marques d une certaine deception. L architecture colonial du XIX y est peut etre pour quelque chose ainsi que la douceur et la gentillesse de ses habitants. On est redevenus gringo, condition que de toute façon nous ne pourrions quitter mais nous avons appris a en jouer sans se la jouer. Demain nous partons faire le tour de la ilha do Mel à velo avant de repartir une fois de plus vers Morretes, village perdu dans la montagne afin d y effectuer une randonne dans la jungle. Enfin, nous mettrons le cap vers le mina jerais et Belo Horizonte pour visiter ouro preto avant de revenir achever le periple a Rio par un nouvel an qui s annonce tyout autre que notre noël.

PS : Des photos bientôt, une fois que ce cher site de canalblog nous permettra d en publier.

Feliz Natal do Brazil

23 décembre 2006

SaO PaUlo : Metropolis

Nous n avons vu finalerment vu ce que nous pouvions voir dans cette megapole de 80 km de long sur autant de large pour 16 millions d ames qui vivent ou le cas  echeant y survivent. Loin de sa reputation de ville violente, Sao po nous a paru tres sympathique car on s y est senti moins gringo, plus anonymes et donc quelque part plus libre. D autant plus que, loin de l aspect purement #patrimoine et vieille pierre# que defend si ardement le guide du routard, la ville recelle de quelques joyaux de modernisme que notre cher ami Tanguy nous a fait un plaisir de decrire...

21 décembre 2006

Ilha Grande : de l enfer des villes au paradis sur terre

Verdredi dernier, nous quitâmes Rio a toute allure, comme à notre habitude. Si vous avez remarqué sur les photos de copacabana, le soleil ne s est pas montré aussi clément que nous l aurions escompté. Mais après tout, cela fait aussi partie des charmes et aléas du voyage.

 

Ilha Grande (prononcez iliia grandji) se situe au sud de Rio, sur la costa verde (prononcez costa verdji) à 3h de bus environ, plus 2h de traversée en bateau. On nous avait promis quelque chose de touristique, mais comme le dit Andréa, si c est touristique c est qu après tout il y a quelque chose à voir.

 

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Nos yeux ne furent effectivement pas décus car ilha grande conjugue un accueil chaleureux, un climat  propice au perfectionnement de bronzage dit Flaco style et une nature luxuriante. Rio est une ville où l on ne peut jamais être totalement décontracté, juste en apperance car il faut toujours être vigilant et attentif, sans glisser dans la paranoïa. Au contraire, Ilha Grande est un lieu tranquille pour les touristes puisque ils font tourner l economie de l ile.

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Au programme de ces 3 jours detente: bronzage, baignade, plongee avec masques et tuba (on s est fait des potes tortues) et balade dans la foret junglesque pour aterrir sur des plages desertes.

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Entre la folie de Rio et l immensite de Sao Paulo, c etait donc l etape rêvée pour prendre l air.

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20 décembre 2006

o democraticus: le forró

Le Club Dos Democraticus, fondé en 18.., est LE lieu de Rio pour danser le forró. Alors quand Tanguy et Katell nous emmènent à Lapa, quartier muy nightlife pour apprendre cette danse typiquement brésilienne, on a signé tout de suite. Arrivés dans la place, lambiance sulfureuse nous prend au corps; car en effet ce mélange de rythmes binaires du nordeste et d instruments europeens (violons, accordeons) accorde les corps et fait sauter les tabous. Car la magie du forro reside en cela, un grand bal populaire où les cavaliers font valser leur partenaire et les sourires succèdent aux éclats de rires. Ce soir-là on s y est risqué pour finalement rester scotché devant le talent évident des cariocas pour ce genre d exercice.

Le forro, beaucoup s y sont cassé les reins; pas nous.

13 décembre 2006

Copacabretanha

Lundi 11. Il fait gris. Bienvenue en Bretagne.

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Hé non, surprise, on se retrouve sur Copacabana, plage rêvée et chantée, accomagnés par les nuages qui nous suivent depuis notre arrivée. On attendra donc pour voir apparaître les corps sveltes et bronzés du populaçao brésilien.

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Pour aller à Copacabana, il faut prendre le métro. On sort de la bouche dans un magma urbain, derrière lesquels se dressent les morros, collines vertes sur lesquelles s'installent les habitants des favelas.

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Bon en soi, Copacabana, en dehors du mythe, c'est pas super non plus. La plage est top, la baie somptueuse, mais le quartier est construit de béton années 70. Les rues grouillent de monde, tout plein de galeries marchandes, une certaine idée du rêve brésilien.

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A bientôt pour de nouvelles aventures. Sous le soleil on espère.

Boa noit.

Ben & François

9 décembre 2006

Arrivée à Rio : bôm dia, tout commence là

Je sais pas si on aurait pu rêver d'un départ aussi tourmenté. Serions-nous devenus trop Latino ?

Plus rien ne nous inquiète, le temps nous pensons toujours l'avoir. Mais ce matin de vendredi 8 décembre n'était pas ce qu'il y avait de plus tranquille. Déjà parce que ce jour-là était férié hsitoire de célèbrer je ne sais quelle divinité catho qui alors devait imposer la fermeture des principales voies de circulations du pays. Ce handicap aurait pu être surmonté mais c'est sans compter notre relative inaptitude à nous caler sur un horaire.

Car nous étions sorti la veille, le réveil fut peu (ou pas) entendu, le sac était un peu (ou pas) fait, et la chambre un peu (ou pas) rangée.

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Nous dûmes faire le trajet en taxi pour arriver à santiago, avec un chauffeur tout perdu et complêtement incompétent.

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La douane a réussi à perdre la cédula de Ben.

Le vol fut absolument magnifique avec les andes et l'arrivée sur Sao Paulo.

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A Rio, ils avaient perdu l'échelle de l'avion; le voyage a été pour le moins mouvementé mais au terme de celui-ci,  nous avons pu commencé à goûter aux joies d'une première soirée brésilienne très "asado" dans une ambience archi archi(tecte).

Merci à Tanguy pour son accueil archi archi (bueno) aujourd'hui samedi, il ne fait pas beau sur rio mais si il y a une chose qui change pas; il fait chaud. Ipanema n'est pas loin, nous avons un univers à découvrir, Rio est une ville complètement folle où tout est possible où se passent une multitude de phénomènes  muy interesante.

Bref nous sommes conquis, vous aurez bientôt plus de niousz et de nouvelles 

Ben & François

PS : nous sommes officiellement de véritables back packers

7 décembre 2006

Vamos a brasil

Muybrazil...

...ou le récit du voyage de 2 chiliens au brésil

Départ: Vendredi 8 décembre - 15:00 - Santiago de Chile

Retour: Mardi 2 janvier - 09:15 - Rio de Janeiro

Bonne lecture.

Ben & François

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